Le pépin
Ex 72 - Ecrire la suite (Fred) Ecriture ludique
Fred nous a proposé, dans le cadre de l'exercice 61, une petite nouvelle (le fruit magique) dont il reconnaît lui même que la fin est assez abrupte et laisse ainsi plusieurs possibilités de suite et de morale. Et si vous écriviez cette suite ? Il ne s'agit pas d'être obligatoirement fidèle au style, ni même à l'univers, que développe Fred dans son texte, mais de développer le vôtre de manière à ce que le sien soit le début, quelle que soit votre façon de vous y prendre. Continuation, détournement, ou piste parallèle, votre texte peut être ce que vous déciderez d'en faire... alors ne vous génez pas, et comme toujours, un seul mot d'ordre : surprenez vos lecteurs ! |
A sa grande surprise Sybilline ne ressenti nullement la chaleur des Enfers. Elle regarda autour d'elle et vit Baptiste qui lui souriait de son beau sourire d'ange.
- Tu en fais une tête lui dit il, ça n'est pas grave pour le pépin tu sais, ça ne va pas me rendre malade, je voulais juste te taquiner moi.
Sybilline continua à scruter tout autour d'eux. Elle ne comprenait décidément rien à ce qui se passait, elle était persuadée d'avoir parfaitement compris ce que lui avait expliqué Perséphone or Baptiste et elle-même avaient mangé des pépins de cette grenade magique. Elle se décida à expliquer son trouble à Baptiste.
- Tout à l'heure quand tu dormais, la femme d'Hadès est venue me trouver, c'est elle qui m'a donné cette grenade si goûteuse, mais ce fruit est magique et normalement si nous mangions tous les 2 un pépin, nos vies devaient être liées pour un siècle à 'Enfer et là au contraire j'ai une étrange impression de liberté. Je n'y comprends rien. Qu'en penses-tu-toi?, je ne suis pas folle tout de même?
Baptiste secoua la tête en signe de négation et lui répondit aussitôt qu'elle n'était pas folle. Il la regarda t se mit à lui raconter lui aussi une drôle d'histoire.
- Pendant mon sommeil tout à l'heure, j'ai rêvé d'une chose étrange moi aussi. Dans mon songe, c'est Hadès qui me parlait et qui me disait en substance la même chose que Perséphone t'a dit concernant leur pseudo méchanceté et que je devais lui faire confiance. Dans mon rêve toujours il m'injectait un liquide jaunâtre qui m'a t'il expliqué, nous sauverait si comme il le pensait notre amour était pur comme du cristal.
A ce moment là, un chant angélique perça le silence et ces mots résonnèrent : que votre amour dure toujours et que vos cœurs comme des fleurs illuminent le cœur des êtres dont vous croiserez aujourd'hui et pour toujours le chemin.
La dernière phrase fut prononcé à l'unisson par Perséphone et Hadès : Jeunes anges, vivez votre amour au grand jour, votre vie ne fait que commencer et il vous reste l'éternité pour montrer au monde entier les chemins de la passion.