Une leçon particulière
54 - Noms détournés (Mariev)
A l'image du mot POUBELLE (en fait le nom de famille du préfet qui imagina et mit en place le système de collecte des ordures en bacs), prenez un nom propre, courant ou de votre invention, et imaginez une histoire qui amènerait ce nom à entrer dans le vocabulaire courant (comme nom commun).
Aucune contrainte de longueur; votre texte peut se présenter comme une narration classique, un conte, un article de dictionnaire ou d'encyclopédie, le cours d'un prof de français, un dialogue...
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-"Papa, à l'école la maîtresse nous a parlé d'un truc mais je n'ai pas bien compris ce que c'était, tu peux m'expliquer?"
-"Bien sur, de quoi parliez vous et qu'est-ce que tu n'as pas compris?"
-"On parlait des guerres en Vendée, et la maîtresse nous a parlé de massacres et de croix et qu'on pouvait parler de Simone je crois."
- " Je crois que je vois de quoi tu me parles, mais n'est-ce pas plutôt de Simonneau que ta maîtresse t'a parlé?"
- Ah si tu as raison !"
-"Vas chercher le dictionnaire et vient t'assoir à côté de moi je vais te raconter l'histoire de ce nom.....Alors lis moi ce que dis le dictionnaire"
- "Simonneau, nom commun signifiant sépulture que l'on trouve hors des cimetières. A l'origine il s'agissait d'un lieu de recueillement constitué d'une croix gravée sur le tronc d'un chêne mais le terme s'est étendu à toutes les sépultures dites sauvages"
-"Papa, je comprends mieux ce qu'à dis la maitresse maintenant mais tu peux quand même me raconter l'histoire s'il te plait?"
Vincent sourit, son fils de 10 est un puits de curiosité et reste un petit garçon qui aime qu'on lui conte une histoire, surtout s'il s'agit d'aventure ou de guerre..c'est un véritable petit mec. Alors bien sur il commença son récit.
- "Lors de la Révolution française les différents combats firent de nombreuses victimes. le 28 février 1794, ce sont 18 membres d'une même famille, les Simonneau, qui furent massacrés par les "Bleus" dans le bois dans lequel ils s'étaient réfugiés. La tradition locale et le seul rescapé du massacre ont gardé intacte la mémoire de cette tragédie.
Ainsi, à l'origine, une sorte de culte populaire semble s'être développé et les habitants venaient se recueillir devant les ruines d'une petite église ou sur le lieu du massacre ou un grand chêne avait été marqué d'une croix gravée. Ce n'est que vers 1949, après la disparition de ce vieil arbre, qu'un descendant de cette famille soucieux du repos de ses ancêtres, a fabriqué une croix. Pour cela il superposa des buses de différentes tailles pour élever sa croix. Depuis cette croix a été bénie par différents curés bien sûr et elle demeure un lieu de mémoire."
Valentin regarda son père, heureux d'avoir partagé ce moment avec lui et d'un coup il se leva, embrassa fougueusement son père et se précipita dans sa chambre d'ou il cria "je vais dessiner un simonneau pour illustrer mon résumé."
A l'image du mot POUBELLE (en fait le nom de famille du préfet qui imagina et mit en place le système de collecte des ordures en bacs), prenez un nom propre, courant ou de votre invention, et imaginez une histoire qui amènerait ce nom à entrer dans le vocabulaire courant (comme nom commun).
Aucune contrainte de longueur; votre texte peut se présenter comme une narration classique, un conte, un article de dictionnaire ou d'encyclopédie, le cours d'un prof de français, un dialogue...
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-"Papa, à l'école la maîtresse nous a parlé d'un truc mais je n'ai pas bien compris ce que c'était, tu peux m'expliquer?"
-"Bien sur, de quoi parliez vous et qu'est-ce que tu n'as pas compris?"
-"On parlait des guerres en Vendée, et la maîtresse nous a parlé de massacres et de croix et qu'on pouvait parler de Simone je crois."
- " Je crois que je vois de quoi tu me parles, mais n'est-ce pas plutôt de Simonneau que ta maîtresse t'a parlé?"
- Ah si tu as raison !"
-"Vas chercher le dictionnaire et vient t'assoir à côté de moi je vais te raconter l'histoire de ce nom.....Alors lis moi ce que dis le dictionnaire"
- "Simonneau, nom commun signifiant sépulture que l'on trouve hors des cimetières. A l'origine il s'agissait d'un lieu de recueillement constitué d'une croix gravée sur le tronc d'un chêne mais le terme s'est étendu à toutes les sépultures dites sauvages"
-"Papa, je comprends mieux ce qu'à dis la maitresse maintenant mais tu peux quand même me raconter l'histoire s'il te plait?"
Vincent sourit, son fils de 10 est un puits de curiosité et reste un petit garçon qui aime qu'on lui conte une histoire, surtout s'il s'agit d'aventure ou de guerre..c'est un véritable petit mec. Alors bien sur il commença son récit.
- "Lors de la Révolution française les différents combats firent de nombreuses victimes. le 28 février 1794, ce sont 18 membres d'une même famille, les Simonneau, qui furent massacrés par les "Bleus" dans le bois dans lequel ils s'étaient réfugiés. La tradition locale et le seul rescapé du massacre ont gardé intacte la mémoire de cette tragédie.
Ainsi, à l'origine, une sorte de culte populaire semble s'être développé et les habitants venaient se recueillir devant les ruines d'une petite église ou sur le lieu du massacre ou un grand chêne avait été marqué d'une croix gravée. Ce n'est que vers 1949, après la disparition de ce vieil arbre, qu'un descendant de cette famille soucieux du repos de ses ancêtres, a fabriqué une croix. Pour cela il superposa des buses de différentes tailles pour élever sa croix. Depuis cette croix a été bénie par différents curés bien sûr et elle demeure un lieu de mémoire."
Valentin regarda son père, heureux d'avoir partagé ce moment avec lui et d'un coup il se leva, embrassa fougueusement son père et se précipita dans sa chambre d'ou il cria "je vais dessiner un simonneau pour illustrer mon résumé."